2009-11-26

selections works 2009


http://www.addictgalerie.com/lng_EN_srub_3-addict-galerie.html


http://www.etapes.com/agenda/expositions/agenda-jong-myung-hang-faceless




9th solo expo, Galerie Addict paris 3eme.


Faceless
Jong-Myung Hwang
14 Novembre 2009 - 23 Décembre 2009
Vernissage le samedi 14 novembre 2009 de 18:00 à 21:00Exposition du 14 novembre au 23 décembre 2009Mardi - Samedi - 11:00 - 19:00
La Galerie Addict accueille pour l' exposition personnelle,Jong-Myung Hwang, jeune artiste coréen élève de l’école des Beaux arts de Dijon. Son travail exprime la crise d’identité de notre société contemporaine en s’inspirant de figures anonymes.
Il procède d’après des photographies mais ses portraits ne sont pas pour autant des imitations fidèles. Sa virtuosité technique lui permet de renoncer au mimétisme pour mieux soumettre ses modèles à d’imperceptibles déformations qui mettent en valeur une particularité physique ou accentuent une expression sans solliciter directement l’émotion.Le grain de la chair et la brillance de la peau, la forme de la face, la place des yeux et du regard, l’implantation des cheveux, y sont montrés avec une sorte d’excès de réalisme où l’on rentre non sans cette fixité torve et fallacieuse qui dérange. Les couleurs agressives, semblent écrasées par un éclairage artificiel puissant qui estompe leurs contrastes sous une lumière froide. Les visages, chez lui, subissent de légères homothéties et la peau arbore des roses plus violents aux éclats artificiels qui symbolisent la modernité. Méconnaissant leur banalité et leur propre ignorance, ils posent sur qui les observe une expression très singulière à laquelle chacun peut s’identifier. Ces pitoyables ribambelles, Hwang les débusque dans les sociétés industrielles uniformisées, véritables cimetières de la beauté où un tout un monde disparaît corps et biens.
Chez Hwang, ses visages masquent le vide dans lequel nous sombrons. En ce sens, son œuvre est politique. Pour lui, la société est à bout de souffle mais la peinture ne l’est pas car elle reste une démarche éminemment personnelle, capable de produire, à partir de la même photographie, des portraits très différents en fonction du désir de l’artiste. En peinture, pas de reproduction mécanique tant que survivra un artiste qui saura restituer dans ses tableaux une impression qui l’a frappé.La démarche de Hwang reste proche de celle de l’allemand Thomas Ruff dont les photographies sont plus objectives. Cependant, Hwang reste avant tout coréen tant il restitue de nuances qu’un non oriental ne perçoit pas. Pour lui, l’occidental dit blanc a une peau rose dont il met au jour toutes les variations et laisse chatoyer toutes les nuances.Mais surtout, cet artiste demeure coréen par la formation reçue dans son pays qui, à l’instar de l’enseignement chinois, valorise la grande technique académique comme naguère elle se pratiquait dans l’atelier de David. On y apprend à dessiner et à peindre avec virtuosité sans trop intellectualiser, à la différence des Beaux Arts français où l’on append davantage à parler concepts ardus qu’à exécuter des choses difficiles. Si la maîtrise technique ne suffit pas à créer le génie du moins atteste-t-elle le talent. Et Hwang n’en manque pas qui a pu imposer son regard d’artiste à un savoir faire acquis mais volontairement « désappris », tel Picasso qui a su inventer au-delà ce de qu’on lui avait enseigné et qu’il dominait parfaitement.
Comme d’autres, les artistes asiatiques qui travaillent en France, valorisent cette technique qu’ils savent mettre en valeur par la déconstruction même de ce qu’ils ont acquis dans leurs écoles


'Beautiful Bridge' , Seoul Art center, Hangaram Museum



2009 eyeshot, oil on canvas 162 x 130cm



2009 eyeshot oil on canvas 162 x 130cm


2009 passeur oil on canvas 162 x 130cm





2009 pink girl oil on canvas 116 x 89cm


2009 dreaming boy oil on canvas 146 x 114cm



2009 passeur oil on canvas 146 x114cm






2009 pinkman. oil on canvas 195x130cm

































2009, invisible-men 162x130cm






2009 skie, oil on canvas 148 x 114cm





2009 x&y oil on 2 canvas ( 61x50 ) x 2



2009 oil on 2 canvas, 61x50cm x 2 canvas







2009 joe oil on canvas 61 x 50cm





2009 joe soap, oil on canvas 116x89cm



2009 double ego, 종이위에 볼펜 180 x 125cm






2009 3 clones, 종이위에 붉은 볼펜, 225 x 130cm


selections works 2008


Miami art basel event beatch, Galerie Bertin toublanch adler.

http://french.korea.net/multimedia/artist_main.asp?slide_no=32



2008 oil on canvas 162 x 130cm


2008 oil on canvas 162 x 130cm


2008 oil on canvas 162 x 130cm




2008 oil on canvas 195 x 130cm



2008 oil on 2 canvas 148 x 114cm x 2 canvas






2008 oil on 2 canvas 146 x 114cm






2008 oil on 2 canvas 116 x 89 cm x 2 canvas




2008 oil on 2 cnvas 100 x 81cm x 2 canvas





2008 oil on 2 canvas 116 x 89 cm x 2 canvas






2008 oil on 5 canvas 146 x 114cm x 5 canvas


2008 oil on canvas 195 x 130cm










selections works 2007


2007 invisible man oil on canvas 162 x 130cm
http://www.lacritique.org/article-invisible-men
http://www.galerieadler.fr/

Invisible-men.
Peintures de Jongmyung Hwang.
lundi 10 décembre 2007, par Emmanuel BRASSAT

Invisible Men 1
Jongmyung Hwang est un jeune peintre coréen qui vit en France. Il nous livre un ensemble de visages, de figures qui pourraient paraître humaines ou qui ressemblent un peu à des portraits. Mais ce ne sont pas des portraits. C’est une galerie très précise de nous autres à l’âge de l’individualité quelconque. Feu la figure, focalisée. Voici venu le règne du visuel facial dé-visagé. De l’homme invisible.
Voir en ligne : http://www.galerieadler.fr/
Le portrait, en peinture, était fait autrefois pour susciter l’admiration, pour magnifier et rendre emblématique celui ou celle qui était peint. Renaissance. Ou bien, plus tard, pour représenter des scènes et des personnes de la vie réelle, appartenant au monde, faites de chair et de sens. Modernité. Magnifier ou représenter avec exactitude, charmer ou décrier ; les visages peints renvoyaient toujours à quelque figure-chair substantielle, à des personnes. Elles pouvaient être fictives ou réelles, belles ou laides, elles symbolisaient la permanence du visage humain en son assomption universelle. Humanisation. Qui traite en peinture encore du visage avec le souci de représenter des personnes ? Un seul peintre peut-être à Paris, Luc François Granier. Qui le connaît ? A-t-il réussi ? Et si le visage - nos traits - se perpétue dans l’image que nous croyons avoir de nous-mêmes, elle s’est évidée d’avoir dû se livrer à la figure obligatoire d’être soi. Un soi défiguré. Exsangue et factice, la figure humaine vient à l’encontre des choses comme un réel sans objet. La facticité devenue totalement réelle est désormais le problème de la peinture.
Chez Jongmyung Hwang, le portrait est devenu la figuration d’un quidam quelconque qui n’est plus nommé. Il n’a ni rôle, ni fonction, ni ne désigne encore quelque chose précisément. C’est une figure banale, peinte en grand avec les armes anciennes de la peinture de portraits. Qui sont-ils ? On ne le sait pas : un voisin, une connaissance du peintre, un passant de la scène visuelle saisi par le regard d’une caméra, d’un appareil photographique. Bien que sur le plan des techniques picturales employées, de la composition, ce soit comme de véritables « portraits », on ne sait plus trop à quelle sphère de l’image et de la réalité ils appartiennent exactement. D’où proviennent-ils ? Sont-ils comme « photographiés » et « filmés » par la peinture ? La peinture peindrait-elle désormais des visages devenus eux-mêmes la matière, la substance quelconque d’images photographiques ordinaires ? Ce n’est pas dire là que Jongmyung Hwang ait peint des photographies. Il a bien fait œuvre de peinture, n’ayant jamais projeté sur la toile de photos déjà composées. C’est plutôt affirmer qu’il peint des êtres réels, mais ils nous apparaissent comme faits de la pâte photographique des images standards de la réalité indifférenciée qui est la nôtre.
Si l’impression donnée au regard est presque celle d’une imagerie photographique, cette peinture tend à rendre étrange, bizarre, obsédante cette imagerie du soi, d’un soi quelconque. Elle vient grossir et augmenter, non le détail de l’impression graphique, mais l’outrance matérielle vide de ce détail, son absence de fins. Le grain de la chair, la forme de la face, la place des yeux et du regard, l’implantation des cheveux, la brillance de la peau, y sont montrés avec une sorte d’excès de réalisme, mais on entre avec ces images dans une fixité torve, blême, acide, fallacieuse. Les couleurs, tout en soulignant précisément les contours réalistes des visages, brillent excessivement de manière agressive, à la façon de ces éclairages artificiels puissants qui à la fois donnent à voir intensément et rendent tout lisse et indistinct. Paradoxalement, tous ces visages nous regardent intensément comme s’ils étaient des figures originales, comme si d’être quelconque pouvait encore ressembler à une existence subjective originale. Ils projètent dans leur regard, à la rencontre du regard de l’autre, du spectateur, du vide comme s’il était du plein. L’intériorité absente qui les caractérise, plutôt le vide intériorisé comme une intériorité vide, est leur condition et ils semblent presque fiers de pouvoir l’incarner. Devenu quelque chose de n’être plus grand chose est comme la loi de leur figure, comme la loi de leur figuration.
De sorte que le réel ici le dispute à la fiction au point de produire leur contamination indéterminée. Il y a alors indifférenciation du réel et de l’artificiel, mais dans une image qui n’a désormais plus rien de baroque. Il ne s’agit plus d’une apothéose des entrelacs de l’imaginaire et du réel, mais d’une collusion des choses et de rien qui duplique le soi, le self. On voit ainsi ces figures se répéter, se reproduire, dans différentes postures toujours identiques à leur vide hyper-présence. Elles sont autant de photo-matons, autant de faces intensément insistantes à ne regarder et à ne pouvoir montrer, dans leur regard même, que l’indistinct qui les environne. Satisfaites de leur insignifiance instinctive, sans être animales. Et si le regard du peintre, aussi notre regard, se porte encore au devant de lui, face au monde et aux autres, il ne rencontre plus, de face, qu’un regard se regardant sans objet qui n’est pas libérateur. Alors, avec les moyens de la peinture, le peintre élève l’insignifiance de l’image de soi au rang d’un tableau, sans pouvoir la transfigurer.
Le 7 décembre 2007.haut de page
++INFO++
Invisible-men
Peintures de : Jongmyung Hwang
Exposition du 7 au 20 décembre 2007
Du lundi au samedi de 10h30 à 12h30, Et de 14h à 18h30.
Galerie Adler 75 rue du faubourg St Honoré 75008 Paris Tel. : 01 40 06 03 82. Mail : galerieadler@wanadoo.fr www.galerieadler.fr
7th solo expo, Galerie Adler, Paris 8eme.
http://www.lacritique.org/article-invisible-men?id_document=722





















































2007 invisible man oil on canvas 162 x 130cm



2007 oil on canvas 162 x 130cm

2007 pink girl oil on canvas 162 x 130cm

6th solo expo, Centre culture German, Bourgogne .


















5 th solo expo, la maison des expo Genas.Lyon.